dimanche 29 novembre 2009

December issue

Il m'a fallu un certain temps pour comprendre d'où venait cettte lueur diffuse...
Derrière le rideau de la salle de bain, les volets ne sont pas fermés. Je lève le nez et là, surprise : la fameuse guirlande kitchissime, méchament pas écolo (depuis le temps que cette mode fait fureur peut-être existe-t-il maintenant la version à ampoules vertes...) et horriblement désuète du Père-Noël sur son traineau s'étale sur la façade de mes voisins d'en face !
Je pouffe et convoque sur le champs G. Tadadada, je remonte le store du salon et guette sa réaction. Mieux qu'au théâtre le voilà qui s'esclafe, colle son nez à la vitre et s'extasie devant l'Oeuvre...

Evidemment me voilà obligée de sortir dans la minute la boîte de décos de Noël. Inspection en règle. Les boules, rennes et autres bidules en bois sont bien là. L'étoile n'a pas perdu ses branches depuis l'année dernière. Par contre le salon, lui, se trouve amputé de quelques mètres carrés et d'un coup la cruelle question est posée : "où on met le sapin ?"
Rrrrrrhhhhaaaaaa.... A la place du lave vaisselle ? No way. Du lecteur de DVD ? Non plus. Pour appaiser les esprits, je sors le vieux sapin miniature (lui aussi mérite sa médaille du kitsch...), le claque à la place des pékinois (c'est plus la saison) sur la table du salon, allume deux bougies, et l'angoisse de G. se consume. Jusqu'à ce que le fleuriste sorte sa future cargaison d'épineux sur le trottoir j'ai un peu de répit...
Je relis cet extrait de Levi-Strauss dans le dernier Philomag sur le mythe du Père-Noël : "chaque année nous adressons cette prière aux enfants, pour qu'ils consentent, en croyant au Père-Noël, à nous aider à croire en la vie". Mouais... Moi j'ai de plus en plus le sentiment que si G. aime le scintillement de ces fêtes, il ne semble plus avoir beaucoup de doutes sur l'identité des bienfaiteurs qui exaucent ses voeux.... En attendant, mon dernier week-end en compagnie de la fée du nord a titillé mon inspiration et je sens que ces prochains jours de farniente vont forcément passer par une halte à la Droguerie ! La pince croco me titille le bout des doigts. Et puis j'ai reçu le coupon de tissu pour la mini fée de la Butte aux Cailles, la turbulette sera bien livrée avant l'arrivée des gros frimas ! Allez, au boulot...

lundi 2 novembre 2009

Pense bête

Ca y'est. Le prototype est terminé. Porté il rend pas mal. Suis même carrément fière de mes manches, réussies du premier coup !
Bon, pour la version définitive va quand même falloir veiller à :
Choisir un tissu qui plombe davantage qu'un coton trop fin. De même que pour le col et les bordures des manches et du bas, j'éviterai des matières épaisses qui font un effet carton.
Penser à froncer sur toute la largeur des deux pièces avant et arrière.
Assembler le col et la pièce devant, puis l'arrière et ensuite coudre les deux morceaux de col au niveau des épaules. Histoire d'éviter de pas être d'équerre entre l'avant et l'arrière, je me comprends...
Garder mes proportions de patron, hormis le col à agrandir un chouia...


C'est dingue comme cette tunique bête et méchante me fait pousser des ailes ! Je sens que la robe tunique de Jeanne Lanvin commence à me titiller le bout des doigts...

vendredi 30 octobre 2009

Tunique part one



Tout est une question de mesure(s). Je pense que les belettes pourront passer commande de leurs tuniques pour le printemps-été 2010. En clair je ne m'emballe pas sur la rapidité d'exécution. Sachant qu'hier j'ai assemblé le col avant avec le tissu arrière. Sachant qu'avant hier j'ai coupé mes pièces trop courtes et que même les Chinois qui économisent le tissu sont plus larges... Bon. Je reste optimiste. L'intérêt du prototype c'est de faire les bourdes que tu ne peux plus te permettre avec le Liberty à imprimé japonisant qui t'a coûté un bras...
Le plus drôle c'est que je ne m'énerve même pas. Si si. Même si je me dis discrètement que je suis une truffe... Je m'y remets sans avoir l'impression d'avoir perdu mon temps. Il n'a tout simplement pas la même valeur, il sert d'apprentissage et déclenche des réminicences.
Le dé à coudre par exemple. D'un coup je regarde ma première phalange et je vois celle de N. Sa boîte à couture en marquetterie. L'odeur un peu poussièreuse des vieilles dentelles. L'aiguille si fine au chat plus étroit qu'un cheveu. J'imagine son éclat de rire devant mes expérimentations : "ma fille, c'est de la couture gros doigt !"
Du coup à force de m'y reprendre à deux fois avec un zen olympien, le soir pour deux mailles perdues de mon écharpe... j'ai tout détricoté ! Faut que je me méfie des effets à long terme...

dimanche 25 octobre 2009

Grand Barnum


Je veux être Krissy Koktail. Juste une journée, blonde péroxydée, avec un corset noir qui fait pigeonner les seins, des bas résilles et un rouge à lèvres très très... rouge. Troquer mon clavier d'ordi contre un spaghetti que je glisserai entre mes dents.

Echanger mon chef contre un Monsieur Loyal qui me scierait en deux pour de faux. Remplacer le Père Lachaise par une plage de Californie. Oublier mon vernis à ongles beige trop sage et être tatouée même dans le cou.
On peut rêver non ? Encore qu'un break loin de la grisaille parisienne, du temps, du tissu et un bâton de rouge à lèvres, c'est déjà le début de l'évasion...
Pour tomber sous le charme de Krissy, filer dare dare sur le webdocu du grand maître Médiastorm.

samedi 17 octobre 2009

Flu, Lego and Co

Il aura fallu qu'un virus s'incruste dans notre quotidien pour que je découvre que mon inventivité était quelque peu bridée par notre rythme bien trop monacal ces derniers temps...
On a commencé par du paracétamol allié à deux boîte de Lego. Pour le scenario du chevalier sur son fidèle destrier, température aidant, l'inspiration était bien là...
A côté du rhinatiol expectorant j'ai ressorti mes aiguilles à tricoter et avancé de deux rangs cette écharpe en laine dentelle qui sera terminée à la prochaine grippe aviaire...
Et pour finir j'ai profité d'une sieste du malade pour m'attaquer au patron de cette tunique qui me trotte dans la tête depuis si longtemps. Même si elle est en piteux état je n'ai pas eu le courage de la découdre... J'ai donc essayé de reporter le plus fidèlement possible les proportions sur du calque. Je sens que je vais sacrifier du vieux tissu pour un prototype, un brin peur du résultat...

mercredi 7 octobre 2009

Cracker


Je ne pensais pas avoir quoi que ce soit à voir avec un cracker, et pourtant... Cet artiste coréen photographie ce qui nous semble totalement banal, genre un caillou, un brocolis ou... un cracker (tout bien réfléchi c'est peut-être la version de notre petit beurre à nous). Deux coups de feutre et le cliché s'anime.
Là en l'occurrence ce biscuit d'apéro c'est tout moi : mal au crâne, impossible d'aller au bout d'une idée, de se concentrer, envie de roupiller sous la couette.
Le graal : le week end child free qui s'annonce et qui devrait me remettre le cracker à l'endroit. Au menu, déconstruction d'une tunique adorée ruinée par une housse de nagra. Tentative de transposition sur patron. Si ça marche virée à St Pierre et "passage en production"...
En attendant j'essaie de me motiver en écoutant Scarlett, c'est gentillet et ça fait passer le métro.

mercredi 5 août 2009

Prototype


De l'avantage d'être en matinale : les après midi sont longues... Un brin vaseuse la lecture me pèse, j'ai épuisé mon stock de dvd... Ne reste que la pédale wawa et un patron très con de robe de plage. Hop, après une razzia au marché saint pierre (pas encore craqué pour un magnifique liberty) ai suffisament de métrage pour couvrir les bikinis de toutes les fées de la famille.
Bon, sans le lien sous la poitrine ça fait un peu robe de grosesse, la cotonnade plombe pas assez. Mais avis aux amatrices, pour faire : chaise longue-piscine-plage-troquet, ça le fait !
Allez, plus que deux jours et j'inaugure... Verrai bien à l'usage ce que ça donne. Me reste plus qu'à me vernir les ongles...

mardi 14 juillet 2009

Chats chinois 2

Ouéééééé, c'est fini. Nan, enfin presque... Reste la chambre de G. Soit trois fois rien, des dizaines de dinos en plastiques et au moins autant d'encyclopédies sur le même thème. Disons qu'après mon bordel, peanuts. Mes pékinois ont trouvé leur place, sur la table du salon ils guettent les nouveaux arrivants. Soit pour commencer le voisin du dessous qui a déjà subi mon dégât des eaux...
Ma nouvelle copine c'est Tina, ma concierge. Divorcée, elle s'est finalement remariée avec son ex-mari : "il a pas changé, mais finalement on s'aime bien". Le bonheur conjugal tiendrait donc à si peu de choses?
G. tel un marin dans sa course, me fait le point quotidien de ses aventures vacancières par téléphone : crabe échappé du bocal sur la table de nuit, dernier match de foot avec son grand-père, et questions sur mon arrivée ou sur son prochain départ pour un nouveau lieu de villégiature. Me transforme en routeur...
En attendant les retrouvailles, je m'acclimate doucement dans la ville et prends plaisir à ouvrir mon livre le soir sans avoir un carton sous le nez. Dernier en date, "D'autres vies que la mienne" de Carrère. La claque estivale qui me manquait pour me motiver à faire la fête malgré la fatigue...
Attends ce week end avec impatience pour aller traîner au marché Saint Pierre : trouvé LE patron de ma robe de plage, me reste plus qu'à sortir la pédale wawa, je sens mes orteils qui démangent...

jeudi 18 juin 2009

I don't mind


Le bordel ambiant. Les cartons vides qui envahissent l'espace. Les cartons à moitié pleins. Le frigo vide. La montre délaissée. Le RER qui traîne. Le ciel capricieux et l'air trop frais pour ce mois de juin. C'est G. qui me raconte ses histoires : Ulysse et son cheval de Troie. Un vieux photophore dégotté lors d'une séance de vide assure le rôle du célèbre équidé. Un playmobil celui du valeureux grec... Et moi je flotte, cette chère Lisa dans les oreilles.

samedi 6 juin 2009

L'exode

Le problème du déménagement c'est qu'il est trop souvent prétexte à fouiller dans de vieilles boîtes... Photos, billets de concert, théâtre, petits mots, cartes postales...
Ce qui devait être une séance de "vide" se transforme en atelier nostalgie. Souvenirs heureux ou pas, périodes qu'on voudrait oublier mais qui ne s'effaceront jamais, les cartons ne contiennent ni elixir de jouvence ni potion d'oubli.
Il faut avancer, trier, jeter parfois. G. se prête au jeu : son bestiaire est prêt pour le grand voyage. Cet ordre de bataille façon migration de période glaciaire me redonne le sourire et chasse toute trace de nostalgie !

jeudi 23 avril 2009

THE turbulette


Pour une fois j'ai été méthodique. J'ai donc récupéré un patron . Reporté sur un papier spécial, jusque là tout va bien.

Coupe des deux tissus (intérieur et extérieur) et du matelassé, assemblage (à gauche) puis surfilage à la main du bâti, biais et fermeture éclaire compris (à droite). Cette phase est la plus délicate (je passe sur le temps passé à chercher le sens dans lequel fixer la fermeture éclair...), mais ensuite...
C'est du velours. J'ai même poussé le perfectionnisme à son paroxysme : fabriquer du biais avec les chutes de tissu à fleur pour cacher les coutures internes ! Bon, du coup ça excuse quand même une boulette : j'ai posé la fermeture à gauche et pas à droite... Ben quoi ? Ouais, j'innove, la turbulette pour gaucher...

dimanche 19 avril 2009

C'est pas comme si

je déménageais dans deux mois... Parfois je me demande quelle névrose m'a si profondément attaquée que je profite d'un voyage sans G. pour remonter à Paris les bouquins lus pendant les vacances dans le sud. "Les livres c'est de l'argent qui dort". Sentence d'une ancêtre aveyronnaise, qui sait ? Peut-être un matin sur mes étagères les épaisseurs de papier auront laissé la place à des lingots ?

Mon dernier trésor, offert par ma fée de la Cité, avec dédicace de l'auteur : "J'en étais arrivé à me dire que les parents sont faits pour être abandonnés le plus vite qu'on peut (...) Dans la nature on n'a pas ces problèmes. Quand les moineaux sortent du nid, ils ne reviennent pas bouffer tous les week-ends, ensuite - que je sache. Et les parents moineaux ne leur cassent pas les burettes à leur dire Mais t'as vu l'heure, enfin ! Où t'étais ? Essuie tes pattes avant d'entrer ! Les animaux sont plus malins que nous, même si c'est des bêtes."

Nan, je n'ai pas fait que buller et bouquiner pendant ces vacances ! La nouvelle petite fée de Montparnasse est équipée pour ses songes hivernaux. Et pour les sceptiques, le prochain post prouvera images à l'appui que du patron au bâti en passant par le biais à l'intérieur, j'ai TOUT fait comme une grande de la turbulette. Héhé, pas peu fière quand même. Surtout de constater que les projets se diversifiant, ma patience se renforce : et là est l'exploit...

dimanche 5 avril 2009

Oktapodi

Soit, "salade de poulpe" en grec. Et fou rire me concernant. Après un week-end passé à compter les manifs, missiles et autres joyeusetés de notre quotidien en temps de crise, ma rencontre avec ces deux céphalopodes relève du miracle...
Rendons à César son poulpe, ou plutôt Oscar devrais-je dire, puisque ce court métrage d'animation réalisé par des étudiants des Gobelins a été primé à Hollywood !
Pourquoi ces tentacules enamourées m'ont-elles à ce point remonté le moral ? Parce qu'elles ont fait vibrer ma fibre nostalgique : me voilà roulalalala, bien 12 ans en arrière. Athènes, Mykonos, Santorin, Paros. Périple d'étudiants, ouzo, traversées mémorables et cris hystériques de mon magicien de Barça : "mais tu vas quand même pas bouffer çaaaaaa???" Soit la fameuse oktapodi, dont le composant principal, le poulpe, séchait un peu partout sur les îles, suspendu sur des cordes à linge !
J'en ai mangé. Et j'en gardé un souvenir mémorable. Comme : du café frappé, du bleu du ciel/mer/toits quelle différence ? de la canelle, des murs en pierres sèches frôlés de près, des cierges et iconostases. La liste est trop longue.
Je vais me coucher des panoramiques plein les yeux. Avec dans l'idée de faire de ce poulpe rose prêt à se catapulter dans les airs pour affronter une mouette mon modèle des prochaines semaines...

dimanche 29 mars 2009

Calder et moi

Pffff, trop fastoche ! Quelques étages plus bas, dans la galerie des enfants des petits malins ont mis du fil de fer à notre disposition... Et là, me voilà perplexe, G. les yeux braqués sur moi : "alors tu fais quoi ?" Bonne question, mes doigts figés sur ce fil ne reçoivent absolument aucun signal d'en haut. Encéphalogramme plat. Et là me revient le sarcasme d'un de mes profs de dessin : "les mains ne peuvent rien sans la tête".......... Effectivement. G. commence à se poiler. Un papa fait son malin sur les ardoises magiques, paf en deux seconde il pond un chevalier à cheval. Et moi tétanisée avec mon instrument de torture. D'un coup, l'illumination. Un personnage du petit prince lu la veille au soir me sauve. Paf, je tire un coup sec sur mon fil, une boucle en haut, quelques courbes et je pose mon oeuvre au sol. G. perplexe. Je lui explique que c'est... un serpent ! Il est ravi et moi soulagée. N'est quand même pas Calder qui veut...

jeudi 19 mars 2009

Chat chinois

Nuuuut !!! Sonnerie de l'interphone : "bonjour c'est le facteur, j'ai un colis pour vous"... De l'avantage de faire grève et d'être à la maison de bon matin ! Un carton bien ficelé, sur lequel je détecte immédiatement l'écriture de ma petite fée pékinoise. Doigts fébriles qui cherchent les ciseaux pendant que mes méninges moulinent... Les images de mon printemps chinois défilent. Et là surgissent sous mes yeux ébahis, deux étranges créatures qui me fixent de leurs gros yeux, moustaches fièrement dressées. Le plus petit a rejoint la cohorte des doudous de G. Après, nounours, lapin et T-rex, il se retrouve prénommé "chat-chat".
Le mien n'a pas bougé une oreille. Nous nous sommes contemplés ce matin au petit-dej. A part ses oreilles en tissus orientables et ses moustaches, le reste de son corps est dur comme un caillou. J'attends qu'il me souffle inspiration et motivation pour ce nouveau printemps...

lundi 16 mars 2009

La tête dans les nuages

Le plus dur c'est de redescendre. Décider qu'on ne peut pas passer tout son temps à glisser le nez au vent...
Pour faire passer la migraine du retour, laisser défiler les images, les noms de sommets égrainés au gré des balades : Drus, grand Capucin, dent du requin.
Heureusement, le soleil est à l'arrivée. La fée de la mosquée est motivée pour la Parisienne : histoire d'être en forme pour la prochaine vallée blanche !

dimanche 1 mars 2009

A moi l'aiguille... du Midi

Des vitamines, encore des vitamines, c'est pas le moment de faiblir ! Plus qu'une minuscule semaine et enfin le crissement de la poudre sous les planches... Le coeur qui tape quand la télécabine arrive contre le mur de l'aiguille du midi, le bleu du glacier des grands Montets, le mug de thé et sa tranche de cake à l'orange après l'effort, le gruyère suisse pour lequel je me damnerai, l'odeur de l'huile à l'arnica après la douche bouillante. Qui aurait cru que la fille du soleil qui brûle, de l'eau salée qui tire la peau nue tomberait amoureuse de cet endroit là ? Temple des molécules glacées, plein d'ombre et de souffle embué, d'épaisseurs de laine accumulées ? Une petite fée de la montagne m'a convié dans son chalet, et voilà. Contaminée à vie je suis...

mardi 24 février 2009

Il était une fée

Du genre à faire péter le champagne quand l'humeur est morose et la larme facile. Pop, quelques coupettes, un canapé profond et plein de tendresse. Cette fée là sait y faire. Et voilà que sans même m'en apercevoir, cette laine qui n'en faisait qu'à sa tête, s'est transformée sous mes doigts en un petit bonnet presque parfait...

Elle a le talent de chasser la morosité, le don de semer la gaieté. Un bijou...

vendredi 20 février 2009

De fil en écran...


Happée par le boulot, chrono phage, l'œil scotché à mon écran... A la veille du week-end me voilà sauvée par le mail salvateur d'un collègue. Dedans, je découvre ébaubie (bon le rhume aide aussi...) la conf d'un prof du CNAM sur "comment le web transforme le monde et l'entreprise". Clair, imagé, concernant. Sa lettre ouverte à la secrétaire d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique résume aussi très bien quels sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais auxquels on réfléchira demain...
A la fois enthousiasmant de constater que c'est évident, et décourageant de réaliser que nos modèles d'entreprises et de gestion de ressources humaines sont encore pour beaucoup figés dans la verticalité.
Allez, hop, demain je laisse mes miasmes et ma morosité sur le quai de la gare. Une petite escapade chez la fée du nord : couture, repos et rigolade. Ca c'est un lendemain qui chante !

mardi 17 février 2009

Finalement

Je pourrais vivre à Sakhalin, et là j'aurais de vraies raison de me geler et de faire la gueule... Au passage, je fais partager ma découverte de Burn magazine, un régal.

mardi 10 février 2009

J'en ai rêvé...

... Des grands Montets, de la vallée blanche, du grand air et de rentrer grisée par l'altitude. Faut croire que mes rêves se transforment en cauchemars : le blanc manteau envahit mon quotidien. Et là je dis stop, trop c'est trop.
Coincée sur le canap', j'ai au moins récupéré ma clairvoyance : ce violet, ce fil tout fin et ces aiguilles de 4 pour tricoter une... couverture, c'est juste une hérésie.
Lancée, ça va se terminer en une énième écharpe. Pour la petite fée à venir, n'aurais plus qu'à recommencer, pendant mes vacances à la montagne... Si je suis pas congelée d'ici sa naissance.

vendredi 6 février 2009

dimanche 1 février 2009

La saison des massacres*


Serait-ce la walkyrie qui m'a soufflé dessus ? Ou bien le dernier opus de DeCataldo* qui aurait tendance à déteindre sur mon moral ? Je passerais bien par le fil de mon aiguille à tricoter en vrac : un chirurgien, un agent immobilier, mon planning de février, quelques nerfs mal intentionnés, des impatiences accumulées... Vivement l'heure de rejoindre les cimes enneigées, respirer un grand coup et repartir du bon pied, enfin.
La mauvaise humeur semble être un bon carburant : j'ai terminé ce fameux cache-nez ! Et la fée du 19ème m'a légué un de ses précieux bouquins : on va passer à du neuf, et ça ira mieux...

mercredi 28 janvier 2009

Dilemne


Totalement emballée par cette norvégienne et son héroïne. Je dévore trop vite la vie de cette Walkyrie, ses amours et ses folies. Heureusement qu'il n'y a que trois tomes, sinon les projets laineux seraient remis aux calendes grecques...
Un point positif : j'ai trouvé les pelotes d'une petite fée à venir... Mais plus je les regarde et plus je me dis que cette couleur est un peu trop sérieuse...
Plus qu'un tome et je retrouve ma clairvoyance.

mercredi 21 janvier 2009

O !!!!!


Y'a des jours comme ça où on est obligée de lâcher aiguilles, pelottes et autres dérivatifs au ronronnement de l'existence... Impossible de résister à la vibration qui a traversé l'océan. Pour peu que quelques petits surdoués de chez Mediastorm aient trainé à Harlem, et c'est l'extase... Enjoy !!!

dimanche 18 janvier 2009

L'enfant et Dina

Les microbes assaillent à nouveau l'enfant : 38° au réveil, les projets du week end tombent à l'eau, et le tricot gagne quelques rangs. L'avantage de mon écharpe. Me permettre d'être pas loin du grognon, de faire semblant de regarder l'Arche perdue, et d'avoir le sentiment de faire quelque chose quand les circonstances me condamnent à l'inactivité...
Et surprise, heureux hasard : dans la boîte aux lettres, une nouvelle enveloppe livresque (vive les échanges de bouquins !) largement à la hauteur de mes espérances.
L'auteure norvégienne a un nom imprononçable, Hebjorg Wassmo (si si c'est une fille), mais ses lignes s'annoncent captivantes : "Figé dans un linceul de glace, à l'extrême pointe de la Norvège, le Nordland est un pays de fin du monde. Dina est frappée par le destin. Elle tue sa mère..."
Bon, je vais peut-être aller m'occuper de l'enfant avant qu'il n'ait une dent contre moi...

dimanche 11 janvier 2009

Hypnotique

J'en rêvais, le web 2.0 l'a fait : l'open source sewing !!! A force de farfouiller, je suis tombée sur un site un peu moins ringard que la moyenne. Des dingues de couture et bloggeuses du monde entier, qui s'échangent tuyaux, tutos et patrons (parfois gratos). Totalement fascinant. Le plus : des influences sur les coupes et tissus en fonction des zones géographiques. Mon coup de coeur va aux asiatiques, sobriété, classe, et des doigts de génie. La totale. Y'a qu'à suivre l'exemple...

lundi 5 janvier 2009

De l'existence des fées


Elles ne se sont pas penchées sur mon berceau, ça j'en suis sûre... Par contre j'ai réussi à en apprivoiser quelques unes. De temps en temps je les croise, voire je leur vole un brin de leur temps précieux. La fée du Nord était en goguette à Paris ces derniers jours. Et dans son cabas, un cadeau pour moi. Une écharpe, toute douce, toute rose, qu'elle a tricoté de ses dix doigts, histoire de me faire oublier les frimas... Si après ça je persévère pas avec mes aiguilles !

jeudi 1 janvier 2009

Résolution versus ambition

Hors de question de me mettre la pression. 2009, c'est décidé, je suis zen... Dans la mesure du possible. En revanche, ça peut être sympa d'avoir quelques petites idées pour se motiver en attendant la dissipation des grisailles hivernales. En feuilletant un de mes bouquins sur l'art déco, une étincelle a jailli dans mon esprit encore embrumé par les bulles du réveillon : une petite robe "toute-droite-un-peu-sac" ça pourrait être pas mal comme premier projet. Au pire je recycle pour un réveillon costumé thème années folles... Me demande s'il existe des brocantes de vieux patrons... Autre idée dingo : le maillot en tricot. Là. Vive 2009.